mercredi 22 avril 2009

Plancher chauffant en vue...


Début des grandes manœuvres sur le front de la pouzzolane: nettoyer le chantier, mettre à niveau la couche de pouzzolane (étalée avec soin en juin 2008, elle a subi les outrages du temps et du piétinement...); c'est déjà une rude tache !
Avant de couler la chape anhydrite sur les tuyaux du chauffage, le maçon voulait bloquer la pouzzolane par une petite couche de mortier chaux-sable pour éviter que les "grains" de pouzzolane, pleins d'air, ne remontent à la surface. Cette pouzzolane avait déjà été mélangée à de la chaux lors de sa pose mais c'est comme si on n'avait rien fait: nous avons tellement marché et bricolé dessus que c'est à refaire! Que d'énergie et d'argent dépensés pour rien ! On aurait pu économiser 50 sacs de chaux...




Si c'était à refaire, on étalerait simplement la pouzzolane puis on la bloquerait en surface par un mortier de chaux de 2-3 cm, ce que fait aujourd'hui le maçon !
Ce mortier va également servir au plombier-chauffagiste de support pour fixer les tuyaux, ce qui n'était pas possible dans la pouzzolane pulvérulente. Ah, si seulement on avait mis comme isolant un bon vieux polystyrène, ça aurait été bien plus facile !

Ce chantier chauffage n'est décidément pas simple: la chaudière et son silo nous encombrent la cave, le choix du matériau de la dalle a demandé de longues heures de recherche (forums, discussion avec le maçon...) pour arriver à un compromis qui prend en compte non seulement les données techniques mais aussi (et surtout !) les hommes qui y travaillent ! Nous ne sommes pas satisfaits à 100% des choix mais il fallait prendre une décision: on fait quoi avec qui ? et quand ?
La chape anhydrite aurait pu être remplacée par une chape chaux-brique pillée, brique qui apporte de l' inertie mais le maçon ne voulait pas nous le faire. Il ne maitrise pas ce matériau et il est vrai que le coulage et la mise à niveau "automatique" de la chape liquide sont attrayants. La chape anhydrite est de plus très réactive, l'inverse de l'inertie que nous recherchions. Tant pis, ce sont les carreaux de terre cuite et les murs de terre qui apporteront cette inertie.
Allez, terminons sur une note optimiste: les tuyaux aurait du être posés aujourdhui mais personne n'est venu ! Nous avons tout de même fait notre premier plein de granulés de bois : un camion souffleur venu des Ardennes (200 km) nous a livré 3,5 tonnes à 229 euros/tonne. Il va falloir mettre en chauffe la chape, quand elle sera coulée !





Le silo est plein à craquer !

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