mardi 29 décembre 2009

Plancher huilé, plancher protégé !

Quelques heures passées à quatre pattes et voilà le résultat:Le plancher poncé est protégé et j'aimerais bien qu'il reste comme ça !Nous allons prendre quelques jours de repos et en revenant, le chantier reprendra avec l'opération cloisons... et beaucoup de poussière, de vis qui trainent au sol, d'outils qui tombent...

Espérons que la protection n'aura pas été vaine !
Je ne sais pas encore comment sera la finition: une deuxième couche d'huile ? Une cire ?
Nous avons le temps d'y réfléchir...

mercredi 23 décembre 2009

Mise à feu !

Il fait trop froid pour peindre, trop froid pour maçonner, même en terre, trop froid et ça dure...
Alors c'est décidé, on met en route la chaudière à midi...
13 heures, toujours aussi froid...
14 heures: ah zut, le circuit d'eau n'était pas ouvert !
18 heures: on a gagné deux degrés ! L'inertie, c'est dans les deux sens: ça ne se refroidira peut-être pas vite, mais qu'est-ce que c'est long à chauffer !En attendant (façon de parler), Jean-Luc ponce et le plancher de mélèze devient très beau; encore plus après huilage d'un échantillon, pour voir...
Pendant ce temps, je fais des courses: j'ai trouvé aujourd'hui des seaux ad-hoc pour les toilettes sèches du bas (que j'ai commandé à mon papa-noël !) et de la peinture pour la buanderie (un super vert-anis...).
Comme dans notre maison actuelle, faite 25 ans plus tôt, les toilettes et la buanderie seront les deux premières pièces terminées: ultra important !

lundi 21 décembre 2009

L'effet Copenhague

Y'a plus d'saisons ma bonne dame !
V'la t'y pas qu'y neige en décembre !
Normalement, on a bien quelques flocons, mais c'est au mois d'avril, pour le poisson, voire mai les bonnes années !
Du coup, comme il gèle bien, Jean-Luc termine ses tranchées, les creuser puis les reboucher...
Celle qui va alimenter en courant la remise:
et celle ( 6 m3) qui va drainer le trop-plein des cuves de récupération d'eau de pluie:
Un petit voyage en plaine pour aller chercher des cailloux
nous permet de voir d'un autre oeil le plateau picard et ses vallées...
En attendant, il fait sacrément froid dans la maison qui n'est pas encore totalement isolée ...
C'est du temps propice aux travaux qui réchauffent: nettoyage avant ponçage du plancher à l'étage, ponçage et préparation des supports (très variés !) dans la buanderie avant mise en couleur (ça réchauffe aussi ! ) et puis réflexion et programmation des chantiers à venir et des commandes à passer (avec beaucoup d'incertitudes en cette période de fêtes et de météo ... de saison ! )
Allez, encore une belle image, pour le plaisir:Une vue sur le tilleul dans la cour de notre actuelle maison (à 200 mètres de la nouvelle) pour la postérité:
Nous n'aurons plus jamais cette vue sur cet arbre majestueux, impressionnant en été comme en hiver...

mardi 15 décembre 2009

On calfeutre le cocon

Côté isolation, ça commence à bien bouger, samedi après samedi... et pas toujours confortablement !Le plafond a été fermé, par du placo, toujours pour des raisons budgétaires.Ci-dessus le côté ouest, vers notre chambre.
Ci-dessous le côté est, vers la salle de bains et les toilettes; vous ne reconnaissez pas ???.

Les rampants sont maintenant recouverts de laine de lin (30 cm en deux couches) et vont bientôt être entièrement plaqués à leur tour.Côté nord

Nous avons revu l'isolation du plafond car l'inaccessibilité du lieu (impossible à décrire !) et l'encombrement créé par les solivettes et suspentes empêchaient d'étaler un matériau type laine de....
Après bien des recherches, lectures, confrontations d'idées, nous avons opté pour la cellulose en vrac à souffler sur 30 cm d'épaisseur également. Un distributeur normand devrait nous l'envoyer dès que nous serons prêts...
Le sujet du moment: poncer ou pas avant la pose des cloisons ? Plus facile certes, mais indispensable ?
Le problème, c'est qu'il nous faut décider vite car il faut monter par la serre tout le Fermacell nécessaire, avant de fermer celle-ci en briques d'adobe. Poncer avant de monter les cloisons, c'est enlever dès à présent toutes les plaques de protection et risquer d'endommager le bois du parquet avec des vis promeneuses...
Poncer après, c'est juste moins facile, justement à cause des-dites cloisons !

dimanche 13 décembre 2009

Opération Shadock...

Et oui ! On pompe, on pompe!(note de la traductrice: "d'où qu'il est ? " en picard, ne signifie pas "d'où vient-il ?" mais plutôt "où est-il ?"; c'est la première expression que j'ai du décoder en arrivant ici, voilà 30 ans maintenant...)

Avant de mettre les cuves en service, il fallait les vider. Paradoxal ? Pas forcément ! Pour les nettoyer (terre et cailloux tombés lors de l'installation) et surtout pour vérifier l'étanchéité du joint entre les deux cuves, il fallait bien y descendre.Notre petite pompe aidée d'une pelle et d'une balayette ont fait l'affaire.
Le joint semble bien placé puisque l'eau que JL a fait couler entre les deux cuves ne s'est pas infiltrée mais a directement coulé vers le puisard quelques mètres plus loin...Et non, le ciel picard n'est pas toujours bleu !
Jolies gouttelettes de condensation sur le "plafond" de la cuve:

samedi 12 décembre 2009

Eau de pluie

La semaine passée, Jean-Luc s'est occupé de l'évacuation de l'eau de pluie. Je ne devrais pas dire "évacuation" puisqu'on ne cherche pas à s'en débarrasser, bien au contraire ! Il s'agit plutôt de guider l'eau s'écoulant de la toiture vers les cuves de récupération situées à l'arrière de la maison; donc enterrer des tuyaux le long de la maison, avec un regard à chaque descente et une pente douce pour permettre l'écoulement...
Le beau temps est de la partie, pas de gel, pas de pluie... En deux jours c'est fait.
Le dernier regard, celui qui recueille l'eau au nord, est posé sur des équerres de ferraille car le terrain a été creusé pour enterrer les cuves et il est encore trop instable.Reste maintenant à creuser pour installer le trop plein vers la pâture, et surtout à vider les cuves pour les nettoyer. Elles ne sont en place que depuis deux mois et contiennent déjà 40 cm d'eau sans que les descentes de gouttière n'y aboutissent ! Cela inquiète Jean-Luc: il n'a pas plu tant que ça cet automne et la pluie tombée sur la surface du couvercle ne peut pas expliquer toute cette eau. Des infiltrations ou des joints non étanches ???
Quant aux descentes de gouttière, j'ai trouvé des idées dans un magazine féminin mais ça n'a pas inspiré notre couvreur; c'est pourtant joli, non ?
J'aimerais bien entendre tomber la pluie sur cet immeuble ! Est-ce que quelqu'un sait où ça se trouve ?

dimanche 29 novembre 2009

On ferme !

Du plaisir, toujours du plaisir !
Le matériau terre est vraiment très agréable à manipuler; en plus, le résultat obtenu est solide, sain, peu onéreux; que demander de plus ?
Les briques d'adobe (24 x 12 x 6 cm soit 5,5 kg chaque ) doivent parfois être coupées à la disqueuse et laissent apparaitre leur contenu variable dont les silex qui m'ont si bien coupé les mains au début que je me suis résignée à travailler avec des gants ! :
Nous fermons peu à peu le haut de la serre tandis que le mouron tente une levée sur le mur de pisé encore humide juste au-dessous...Jean-Luc pose, je fignole les joints, nous sommes contents !Côté intérieur, à l'étage, ce sera certainement enduit (de terre !) car les briques sont de très inégale dimension et le résultat est moins joli...
En bas, le mur de torchis recouvert d'une première couche d'enduit terre-sable-paillettes attend sa deuxième couche et commence à fissurer

Ce matin, juste le temps d'appliquer une première couche d'enduit gris sur le petit mur entre serre et cuisine:
Dehors, je commence à penser au printemps: une bâche de récupération prépare le désherbage d'un petit coin pour des plantations; un petit pêcher a même été planté: il a passé plus d'un an dans son pot en attendant de trouver sa place; il était temps de penser à lui !

dimanche 22 novembre 2009

Maintenant les briques !

On s'imaginait bien le faire un jour et c'est un vrai plaisir de les poser enfin, ces briques de terre crue.
Au dessus du mur de pisé, il faut boucher le tour de la serre et on ne pouvait pas poursuivre en pisé car impossible de damer sous la toiture. C'est pourquoi il a fallu fabriquer des briques, avec la même terre, ce qui a été fait au cours du mois d'août.
Les reconnaissez-vous ?
Aujourd'hui c'était le jour test. En équilibre sur un fragile échafaudage, Jean-Luc a joué au maçon.
Les premières briques ont été percées pour être clouées au plancher; précaution peut-être superflue ? J'avais peur de les casser dans la manœuvre... Dans les pointes et sur le côté, il faut tailler ou couper les briques. J-Luc fait ça à la disqueuse et c'est impressionnant de constater la dureté du matériau et l'homogénéité de sa structure !
Le résultat nous plait beaucoup. Nous pensons même ne pas enduire cette partie de mur, laisser l'aspect brique, même si je souhaite passer un badigeon ocre jaune par dessus car c'est la couleur que je voudrais pour les murs de la serre (notre terre donne ne séchant un beige terne pas très gai )
De mon côté, j'ai attaqué l'enduit de terre du mur en torchis, côté salle.
L'enduit côté chambre s'est fissuré un peu partout. Je suis allé revoir Mr Dewulf pour envisager une autre manière de poser l'enduit et il m'a proposé de le poser en deux couches, à deux-trois jours d'intervalle, afin que la première couche (5 mm) absorbe les tensions structurelles et que la deuxième vienne ensuite en finition et ne subisse pas ces tensions...
J'essaye, je n'ai rien à perdre !

Pose en 1 h 30 cette fois, vite fait, bien fait, en espérant que ça ne va pas sécher trop vite. Mercredi je passe la 2ème couche de 5 mm, avec du mica pour des petits grains de brillance en surface. Nous verrons cela...

dimanche 15 novembre 2009

Dimanche peinture !

... on continue !
Hier, c'est un bon coup de main d'un copain de J-Luc qui nous a permis de bien voir le chantier avancer: il a posé le bac à douche, l'évier de la buanderie, les arrivées et évacuations d'eau et ça parait presque habitable ! (mais l'eau n'arrive pas encore au robinet )

C'est pour ça que nous avons attaqué la peinture, dans ce lieu hautement stratégique qu'est la buanderie (également salle de bains de nos vieux jours), car c'est plus facile de peindre au plafond avant que l'évier ne soit posé ... qu'après.
Le coin douche est derrière le muret et le conduit de cheminée, au fond à gauche.Evier et bac à douche ont été dégotés à la déchetterie, comme neufs. C'est juste ce qu'il nous fallait !
Bon certes, il va falloir habiller le tour, carreler les murs; ce n'est pas terminé !

samedi 14 novembre 2009

Samedi peinture...

Ce samedi, nous donnons la deuxième couche de blanc sur les murs et plafond du bureau-chambre de nos vieux jours, après la corvée du ponçage (surtout quand on porte des lentilles de contact !) le week-end dernier... et à la lumière d'un projecteur car nous n'avons toujours pas l'éclairage !
Cette pièce assez sombre a des murs très différents: du Fermacell, de la paille enduite de chaux-sable, de la terre recouverte d'un enduit terre gris.
Le choix du blanc s'explique par le besoin de clarté.
L'enduit de terre gris sur le mur de torchis subit une micro-fissuration importante, essentiellement à l'endroit du lattage (mais pas partout heureusement). Je n'ai probablement pas assez humidifié le support (quelle autre explication ?). Nous décidons donc de le recouvrir, (comme prévu d'ailleurs) d'un lait de chaux: 1 dose de chaux aérienne pour une dose d'eau. La peinture à la chaux va à la fois éclaircir et boucher ces fissures , du moins je l'espère !
L'essai réalisé dans la remise, directement sur le torchis, est très probant. Nous verrons demain ce que ça donne sur l'enduit, après séchage.