dimanche 27 avril 2008

Hérisson et couleuvre (suite et fin)

Résumé de l'épisode précédent: une couleuvre blanche de 33 m se prélassait sur un hérisson de silex...
Aujourd'hui, plus de couleuvre, le hérisson l'a dévorée !

Chacun sa méthode mais la grâce est la même...quoique...

Quelques 80 tonnes de silex plus tard (oui, 4 bennes de 20 tonnes en tout!), le radier de silex est quasiment plan.
Le maçon nous a prêté sa dame vibrante pour tasser un peu tout ça.Lucile l'a domptée (à l'arrêt).Sur le soir, on a commencé la finition en gravier mais nous n'avons plus de bras !

samedi 26 avril 2008

Hérisson et couleuvre

Joli nom, hérisson, pour un tas de silex à étaler !

Pour le ventiler, une longue couleuvre de 33 m (du drain agricole acheté par rouleau de 50 m mais c'est fragile et en le déroulant, j'ai réussi à en casser un morceau ! ).
Au programme ce week-end, nous devons compléter le lit de silex, et recouvrir le tout, drain et silex, d'une couche de graviers. Bonjour les biscottos !Y sont pas jolis mes murets et leur sol de terre battue ?
Maintenant la charpente de récup se dresse en partie. A compléter... Avis aux amateurs de pose de torchis très bientôt !

jeudi 17 avril 2008

Briques, silex, et accordéon

Ca y est ! Les quelques 600 briques de récup (et des brouettes) sont posées et jointoyées (mortier=1 seau de chaux (NHL3,5) pour 2 seaux de sable de rivière et 1/2 seau de sable à lapin).
Ya-pu-ka monter l'ossature bois et la toiture ! Le torchis se fera après, à l'abri (comme pour la paille ! ).
Perrine est venue nous soutenir en jouant un petit air d'accordéon de sa composition; c'est bon pour le moral !
Jean-Luc, lui, s'occupe des silex pour la dalle; heureusement, on en a plein les champs ! Le Manitou fait bien l'affaire pour les verser et les étaler. Gérard guide la manoeuvre pour éviter les gaines électriques posées lundi; on n'en met qu'une épaisseur car il va falloir maintenant creuser une petite tranchée pour placer le drain agricole ( pour la ventilation) avant de verser le reste des silex. Ensuite nous mettrons un lit de graviers plus fins (10-20) puis la dalle isolante en béton de chaux-pouzzolane(7-15).
Dans la serre solaire, nous avons choisi de ne mettre aucune isolation sous les silex (encore moins sur) pour favoriser au maximum l'inertie thermique. Au dessus des silex, il n'y aura que des graviers, la dalle de chaux et le carrelage.
Le futur potager est labouré et hersé (nous avons d'ailleurs déterré plein de briques à un endroit où il devait y avoir eu une construction autrefois); on devrait avoir au moins des radis pour le chantier paille de juin !

vendredi 11 avril 2008

Chantier paille en vue !


Le soleil est revenu, la blague a assez duré ! Nous maçonnons les murets de brique qui vont soutenir la charpente de la remise; pourquoi est-ce urgent ? Parce que cette remise accueillera les toilettes sèches lors du chantier paille qui est programmé pour la fin juin.

Oyez, oyez !
Rendez-vous sur le chantier pour la pose du premier ballot de paille le samedi 21 juin !
La fête de la musique sera aussi l'occasion de mettre nos énergies en commun pour monter les murs végétaux de cette première maison en paille de Picardie. Pour une journée (minimum), un week-end ou plus longtemps, vous pouvez participer avec nous à cette aventure constructive et humaine.

Le chantier est prévu du 21 juin au 4 juillet. Les bénévoles seront sustentés ( et abreuvés !). Pelouses et pâtures accueilleront les tentes dans notre village de 300 habitants et quelques vaches. Instruments de musique et bonne humeur sont également invités...
Si l'expérience vous tente, contactez-nous pour que nous puissions nous organiser.

D'ici là, nous espérons que toutes les étapes se seront déroulées en temps et en heure: drainage autour de la maison, dalle intérieure dans les jours qui viennent, charpente montée fin de ce mois, mise hors d'eau et pose des encadrements (serre solaire) fin mai...

lundi 7 avril 2008

Et maintenant il neige !


Comme un poisson d'avril en retard, la neige a remplacé la pluie... Jean-Luc se désespère à cause de ses féverolles pas encore semées; il n'y a pas que notre chantier qui prend du retard!
Les animaux, eux sont tout surpris !Hier, nous avions prévu de monter -ou du moins de démarrer- le soubassement de la remise, en briques de récupération finalement, puisqu'il y a une fondation. Les (petites) pierres calcaires seront plutôt utilisées dans les soubassements de la maison et les grès dans le jardin, autour des bassins.
Pour les sceller, j'avais acheté de la chaux, rudement difficile à dégotter... mais ce n'est pas la bonne ! La CAEB, chaux aérienne éteinte du bâtiment, ou chaux grasse, étant plutôt destinée à des badigeons et longue à prendre, surtout en milieu humide (!), je vais essayer de trouver un autre type qui nous servira également pour la dalle de pouzzolane: la NHL3,5 (qui contient un peu de chaux hydraulique- pas du ciment). Du fait des averses de grêle et de pluie hier, nous nous sommes replongés dans l'ouvrage "La chaux naturelle" et sur le net pour réviser et comprendre les différentes natures, dénominations et usages de la chaux. Compris mais pas encore acquis...La remise attend...

mercredi 2 avril 2008

Il pleut, il pleut, on n'avance pas...

C'est vrai, ça fait un coup au moral cette eau qui n'arrête pas de tomber... alors qu'on n'a pas encore de citerne de récupération !
Non, sans rire, c'est vraiment ennuyeux; le terrain est détrempé, impratiquable avec un engin et la cave est toujours en eau; on n'arrive pas à intervenir pour le drainage autour des fondations et surtout autour de la cave où il faut enlever les silex déjà déposés qui ont cassé le tuyau de descente posé par les maçons; d'avoir fait une bêtise, ce n'est déjà pas drôle en soi; ne pas arriver à la rectifier, c'est encore plus énervant !
Mais il va bien arrêter de pleuvoir un jour !
Les maçons, eux, n'ont pas été arrêtés par l'eau; ils ont scellé les ferrailles données par le charpentier pour fixer les futurs poteaux de charpente.
L'heure de l'inspection:Voilà le résultat:
Quant à nous, on se contente de notre petite remise; on voulait des fondations en pierre mais comme les maçons ont vidé leurs restes de ciment dans le trou, on a terminé les fondations au béton (très grossier ! ). Ma foi, on est content de nous !