mercredi 13 juin 2012

Quand on aime construire...

On n'arrête pas !
Cette fois ce sont nos poules qui en profitent et il y a bien peu de paille dans ce nouvel ouvrage...

L'objectif est de protéger les poussins très petits de mes poules très petites (Nagasaki) de la voracité des corbeaux qui les ont décimés l'an dernier.
Ce printemps est très déjà peu propice à la reproduction (coups de froid et pluie ), autant protéger les quelques poussins vivants !
Un peu de bois de récupération, de tôles de récupération, de reste de peinture à la farine (recette dans l'article du 14/08/2008 )  avec beaucoup de patience et de d'application de Jean-Luc : la maison est accueillante et fonctionnelle.
 Autorisation de sortie !

J'ai trouvé l'idée sur le site d'une écolo militante http://ecolo-bio-nature.blogspot.fr/2011/08/construction-dun-poulailler-avec-des.html et  pleins de modèles sur un site américain   http://thecitychicken.com/tractors.html où l'on appelle ça des "tracteurs à poules"  car on y laisse les poules enfermées en déplaçant le "tracteur" régulièrement... Mes poules et poussins n'y passent que quelques semaines, le temps de grandir  et de s'emplumer suffisamment  pour ne plus être des proies sur pattes !                              

lundi 4 juin 2012

Remise en question des toilettes sèches

Oui, tout peut arriver ! Même une remise en cause...

 à l'étage

Fervents partisans des toilettes sèches depuis l'initiation du projet de construction, nous avions malgré tout peu (ou pas) étudié la question. Nous sommes partis tête baissée vers la solution la plus simple: le "meuble" toilettes avec un seau à vider régulièrement. Nous nous sommes donc équipés d'un "meuble" acheté, de belle fabrication, pour l'étage, et d'un meuble royal pour le rez-de-chaussée, fabriqué par mon papa.
 au rez-de-chaussée

A l'usage, si nous ne rencontrons pas de problème en bas, les odeurs à l'étage sont insupportables. Si on parle un peu technique, je dirais que ces toilettes recueillent essentiellement les urines de la nuit; leur "fermentation", même très courte, dégage des odeurs d'ammoniaque (quelque chose comme ça...) qui restent dans la pièce même quand le seau est sorti ! Et pourtant nous ne sommes pas en manque de matière sèche à épandre (balles d'épeautre). De plus, je trouve très contraignantes les allées et venues avec seaux (toilettes et "sciure") de bas en haut et vice-versa...
Ça ne pouvait pas durer !

Notre erreur a été de ne pas concevoir dès le départ un autre système d'évacuation, ce qui aurait été possible:

1: si on s'était sérieusement documenté; l'ouvrage très riche de Christophe ELAIN "Un petit coin pour soulager la planète" indique plein de solutions pour toutes les configurations:

2: puisque nous étions dans "du neuf", on aurait pu, dû, concevoir une évacuation vers le bas, avec un système de vidage moins fréquent (chambre de stockage...). Nous avions beaucoup de possibilités mais nous n'y avons pas pensé...

A notre décharge, nous avons pensé à beaucoup d'autres choses, mais pas au petit coin !

 Les données ont donc un peu changé:
- le système ne nous convient pas pour l'étage
- nous sommes autonomes en eau à 100 %
- nous avons un assainissement autonome, calculé sans apport d'eaux "brunes" mais pour une famille de 5 alors que nous résidons la plupart du temps à 2. Il ne devrait donc pas se saturer avant que l'assainissement collectif ne soit branché

Le pas a été sauté: l'installation de toilettes à chasse d'eau classique posant trop de problème de plomberie, nous avons opté pour un "sani-broyeur silencieux" (???) plus simple à brancher sur l'évacuation de la salle de bains attenante.

Je ne regrette pas cette décision: c'est un plus en terme de confort, pas trop bruyant à l'usage et qui m'évite beaucoup d'allées et venues... mais ça aurait été plus futé de le prévoir dès le départ !

 J'ai l'impression de confesser une grosse bêtise auprès des écolos purs et durs mais tant pis ! Il faut savoir reconnaitre ses erreurs et avancer...