samedi 31 octobre 2015

Octobre rouge !

  
Et oui, rouge fut octobre cette année car, enfin, nous avons pu poser la deuxième couche de peinture (à la farine) sur le bardage de la maison. Depuis 5 ans, il attendait cette couche "de finition" que nous n'avions jamais pris le temps d'étaler....
Il faut dire que c'était un sacré chantier car, justement, nous n'étions plus en chantier... donc l'accès autour de la maison était devenu beaucoup plus compliqué, surtout quand il s'agit de rouler sur les pelouses, à cheval sur les plantations, pour accéder avec le Manitou le long des 2 pignons. L'autre solution aurait été de monter un échafaudage mais ç’aurait été plus long, plus cher...

L'inconvénient du Manitou, c'est qu'il faut être deux : un qui peint dans le godet et un qui manœuvre; il fallait que J-Luc soit disponible (donc, en cette saison de semailles, un (ou plusieurs) dimanches à y consacrer) et que le Manitou soit disponible également . Bref, ça s'est fait !

On a même eu la chance de disposer de belles journées, et, pendant que d'autres allaient aux champignons ou à la mer, je me suis perchée pour étaler cette crème de peinture-maison.
(recette dans ce blog dans le libellé "peinture")
En fait, je me suis aperçue que ça avait été une bonne idée que de peindre le bois avant de le poser car  bien des endroits sont difficilement accessibles au pinceau maintenant, le long des solives de la charpente surtout.
Il me restait du pigment (l'oxyde de fer rouge numéro 9120 du Moulin à Couleurs dans les Ardennes) car j'en avais acheté 6 kg en prévision.



De la farine, de l'huile de lin et du savon noir, j'en ai toujours; alors en avant la popote ! Une gamelle de 10 l puis une deuxième cuisson de 5 litres, soit 15 l de peinture pour 3 francs 6 sous ! Et quelle odeur ! Quelle couleur !
                                          Détail du pignon ouest...avant peinture !

Quant à la résistance, la durabilité, on s'est rendu compte que le pignon ouest, le plus exposé à l'eau, était le plus délavé (mais ce n'est pas une surprise) tout en étant resté bien rouge. Un léger brossage ou balayage a suffit avant de repeindre. J'ai surtout gratté un peu là où la sève avait coulé.
Il n'y avait eu qu'une couche d'impression, un peu diluée; on compte maintenant sur une dizaine d'années de tranquillité avant d'envisager de peindre à nouveau !

La façade sud, accessible à l'échelle, a pu être peinte tranquillement en semaine...

Outre la colchique qui termine sa fugace floraison, Octobre sonne également le temps du ramassage des pommes pour faire le cidre. Vous remarquerez donc l'apparition des futs sortant de l'hivernage...

Et comme nos vacances de septembre nous ont regonflés en énergie, nous avons également refait, aidés des maçons, la petite terrasse à l'est qui avait été toute chamboulée par le passage des tuyaux d'assainissement cet été. Les carreaux de terre cuite ont été reposés sur un lit de sable (pour éviter le risque de gel) mais maintenus par une ceinture en béton qui recouvre le tuyau sortant de la maison au ras du sol.
Devant la serre, une petite margelle en briques de récupération qui attend le jointoiement...

Et, projet pour cet hiver, un garage ouvert (on dit "carport" aujourd'hui !) devrait faire son apparition le long de la buanderie, à l'est.
Quatre poteaux et un toit végétalisé.
Si vous apercevez la ficelle bleue le long du bardage, vous voyez la pente prévue pour le toit !

On vous donnera des nouvelles cet hiver, je l'espère !
  

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