samedi 28 juillet 2012

Effroi et tristesse...

                                                                                          source: Le Parisien

M.Dewulf, notre fournisseur et conseiller terre depuis 30 ans, vient de décéder dans un accident de voiture. Passionné et patient, il était de tous nos projets, dans l'ancienne maison comme dans celle-ci: le torchis, c'est lui; les enduits terre, c'est lui; le carrelage, c'est lui; ma petite lisseuse japonaise, c'est lui aussi ...
Pas trop de mots, une grande perte pour le monde de la terre...

vendredi 27 juillet 2012

Crac ! Crac ! Crac !

Au secours je craque ! L'enduit craque de partout. Je le redoutais, c'est arrivé ! Il fait trop chaud. J'avais pourtant pulvérisé, pulvérisé, pulvérisé...
J'abandonne en attendant le retour de la fraicheur (Ah la la ! on ne sait pas ce qu'on veut !)

dimanche 22 juillet 2012

On prend la même et on recommence !

Retour à la terre pour la Xème fois...
En fait, le challenge de ce printemps (qui n'en finit pas...) était de terminer la serre, c'est à dire faire toutes les finitions: fissures à boucher entre huisseries et bois, entre bois et terre, plinthes et baguettes à poser, peinture à la chaux à enlever sur les briques de terre (car trop jaune citron), bois à nettoyer et huiler...
Pas grand chose donc, que des finitions !

Oui MAIS...
 
Il fallait que je le gratte un peu les bas de mur en terre pour pouvoir poser une plinthe car le bois est difficile à poser en vague. De plus, il s'avère que l'enduit sur le mur du fond, celui en pisé, présentait par endroits de très nombreuses et longues fissures. Ce n'était pas qu'un problème esthétique; les fissures sont un signe de fragilité et je ne voulais pas laisser le mur en cet état. Incompatible avec mes manies perfectionnistes !
J'ai donc commencé par gratter la surface après l'avoir abondamment mouillée, puis je l'ai rappuyée à la taloche ... plastique ! Oui, c'est vrai, la taloche inox laisse des traces bleuâtres ! Je ne m'en souvenais plus !

Séchage tranquille (avantage de la fraicheur estivale ! ) ... et crac, à nouveau des fissures !!!
Arghhhh !

 Deuxième tentative: je mouille, je tente de rappuyer sur la fissure elle-même et je me rends compte qu'à cet endroit ça sonne le creux. Diable ! Y aurait-il du vide ?

 Le mur de mes lamentations...

 Bingo ! Un gratouillis plus tard, après avoir totalement dégarni la fissure, je me rends compte que l'enduit n'accroche pas là où ça sonne creux (évidemment, puisque ça sonne creux !!!).
Me voilà partie à dégarnir totalement le mur de son enduit sur toute la partie centrale; on sait où et pourquoi on commence mais on ne sait pas comment et si ça va se terminer (et quand ! )...
 Terre dans tous ses états...

Heureusement, la terre est un matériau extraordinaire ! On la remouille, on la malaxe gentiment et hop ! Le nouvel enduit est prêt !

 








Je ressors les outils de l'enduiseur: truelles, taloches, lisseuse, chemin de fer (bon, celui-là n'est pas spécifique mais bien utile pour gratter ! ) pulvérisateur et règle ... et au boulot !


Mouiller, gratter, mouiller, mélanger, appliquer, laisser tirer, remouiller, regarnir...
Les leçons de Mr Dewulf (de la briquetterie d'Allone, mon fournisseur en terre, en torchis, en carrelage et en conseils ! ) me reviennent en mémoire: "... enduire en plusieurs couches pour absorber les tensions..."
Z'avez vu les biceps ?

S'ensuivent huit jours de terre et sable dans la maison, de doutes et de plaisir (ah, manipuler la terre ! )...
Le pire dans tout ça, c'est qu'il faut attendre le séchage complet pour constater, ou pas, si le travail a valu la tendinite ...

Curieux comme une poule ?