mardi 19 août 2008

Serre étanche (quoique...)

Ca y est, on a enfin pu couper cet affreux bout de pare-pluie qui battait au vent. Il a été remplacé par une gouttière et complété de joues en zinc sur les côtés. Opération assez acrobatique puisqu'il fallait travailler au-dessus de la verrière sans y toucher...
Côté zinc, on peut observer deux couleurs différentes: du zinc pré-patiné (noir) et du zinc naturel (bien brillant quand il est neuf ). Cela s'explique par leur coût et leur disponibilité relative.
Sachant que le coffre du volet roulant va se poser devant et en principe cacher tout cela, nous avons utilisé le reste de zinc noir et terminé avec le zinc naturel. Pour l'instant, ça fait un peu bizarre !
Quant à l'étanchéité, nous avons pu la tester puisque la météo de ce mois d'août est calamiteuse: les deux vasistas fuient ! Finitions à faire sans doute...

jeudi 14 août 2008

Bardage en couleurs

Même si ce n'est (déjà ou pas encore) d'actualité, un petit mot au sujet du bardage; je me demandais depuis un moment quel bois de bardage choisir et où le trouver. En plus, je n'arrivais pas à savoir quelles étaient précisément les contraintes de protection du bois, sachant que je voulais le peindre; la peinture pouvait-elle à elle seule assurer une protection fongicide (par le sulfate de fer contenu dans la recette de la peinture à la farine) ? Cela permettait-il d'acheter un sapin du nord plutôt que du mélèze ou du douglas que nous savions naturellement résistant mais plus cher ? Où trouver ce bois pour le poser à l'automne, les fournisseurs ordinaires ne proposant que du sapin, les scieries de l'Orne ou du Limousin n'ayant pas de stock...
Nous n'avons toujours pas les réponses techniques mais avons été sauvés (!) par notre charpentier qui a répondu présent (malgré la fermeture du mois d'août) pour nous procurer ce précieux douglas à un prix raisonnable. Heureusement qu'il existe encore des professionnels sérieux en lesquels on peut avoir confiance...
Reste la question: poser une première couche de peinture avant la pose (pratique de peindre à plat) ou non (pour laisser le bois travailler) ? Sur une face ou sur deux ? Des avis ?
Il nous faudrait de connaissances sur ce matériau et son comportement que nous n'avons pas et on se rend malheureusement compte qu'elles sont perdues pour bon nombre d'artisans...Une dernière histoire, celle de la recette à la farine: grâce à l'un des participants du chantier paille, menuisier de profession, j'avais contacté un producteur de pigments dans les Ardennes (Le Moulin à Couleurs 08130 Ecordal). Ne sachant pas choisir parmi tous les oxydes de fer rouge, j'ai commandé l'échantillonnage complet; Une multitude de petits sachets de poudres colorées est arrivée par la Poste. Magnifique !
J'avais également demandé si l'on pouvait m'indiquer une recette de peinture (c'était avant que je ne connaisse le livre de la Marchande de Couleurs). J'ai alors reçu une recette "à la farine": intrigant mais pas franchement rassurant...Une semaine plus tard, une journaliste de la France Agricole nous fait parvenir un article (cliquer sur l'image pour pouvoir lire le texte) où est notée la même recette utilisée pour repeindre tout un village de Bourgogne; puis une amie me prête un Rustica citant encore la recette !
La voici:

PEINTURE A LA FARINE POUR LE BOIS

INGREDIENTS ( 12 kg de peinture, couvrant 40 m2)

  • 8 litres d’eau
  • 2.5 kg de terre colorante ( ocre ou terre )
  • 650 g de farine de blé ou de seigle
  • 1 litre d’huile de lin
  • 1 dl de savon liquide ou 100 g de savon noir
  • Pour l’extérieur mettre 250 g de sulfate de fer (pour protéger le bois)
  1. Porter 7 litres d’eau à ébullition
  2. Diluer la farine dans 1 litre d’eau et mélanger au 7 litres d’eau laisser cuire en mélangeant pendant 15 minutes,
  3. Ajouter le pigment et le sulfate de fer, cuire et mélanger pendant 15 minutes,
  4. Ajouter l’huile ( cuire 15 minutes) en ajoutant le savon pour favoriser l’émulsion,

Diluer à l’eau si la peinture est trop épaisse..

Pour la conservation mettre un peu d’huile de lin à la surface.

Attendre le refroidissement pour appliquer au pinceau sur le bois

Trop de concordances de faits pour que je n'essaye pas cette recette ! Vais-je abandonner la peinture à l'huile de lin ? J'en ai pourtant acheté un petit pot (200ml) chez Allback pour l'essayer...
Sur la notice d'accompagnement, voici ce qui est écrit:
"Après 6 ou 8 ans, la peinture commencera à se ternir et à se décolorer. Il suffit d'ajouter une couche d'huile de lin (...) pour rendre leur éclat original aux couleurs. Quinze ans plus tard, il sera temps d'ajouter une nouvelle couche de peinture à l'huile de lin."
Ca ne fait pas rêver ?

lundi 11 août 2008

Serre, bien sous tout rapport, cherche soleil...

Et oui, la serre est montée ! Les menuisiers ont bien travaillé malgré leurs inquiétudes du départ car c'était pour eux une première; les vitres du toit étaient super lourdes mais là encore, le manitou à tout faire a bien rendu service. Nous avons prévu deux ouvertures en toiture et une en bas de la façade (en plus des portes)L'installation n'est pas tout a fait terminée car il faut encore faire l'étanchéité tout autour (Jean-Luc et le couvreur essaient de passer entre les averses) puis ajouter le volet roulant du toit (pour se protéger du soleil d'été, ça arrive...); il ne sera commandé que lorsque tout sera en place afin de prendre des mesures exactes !
En plus, on est en août et pour se procurer du zinc pré-patiné ou des gouttières spéciales, il faut courir ! Tout ferme !
Avez-vous remarqué le joli hublot du fond de la serre ? Une fantaisie qui apparaitra mieux quand le mur de terre sera monté...
En attendant, je me fais toujours la même réflexion que lorsque nous avons travaillé sur les plans avec l'architecte: ces baies vitrées amènent une telle lumière à l'intérieur, que le mur de masse va arrêter, absorber... Cela n'aurait-il pas été judicieux de laisser l'ensemble ouvert pour un ensoleillement direct ? La réponse est toujours la même: on n'aurait pas eu la même efficacité thermique...
Et pendant ce temps, le jardin ... est à l'abandon; on ne peut pas être partout ! Ce qui voudra bien pousser poussera; le maïs est minuscule, les salades sont enfouies, seuls les carottes tirent leur épingle du jeu... mais n'ont pas été démariées !
Il faut avouer que j'ai eu un gros coup de blues, fatigue couplée à une over-dose de recherches-hypothèses-prise de tête d'où nuits des sans sommeil... Pas joli le résultat !
Ca ira mieux quand je retravaillerai, je réfléchirai moins !
Y sont un peu fiers, vous trouvez pas ?

samedi 9 août 2008

Drainage


Peu d'images mais un travail extrêmement important réalisé par J-Luc (aidé d'Orion) le week-end dernier: relier le drain posé à 2,50 m de profondeur, autour de la cave, avec le puisard creusé à 2 m de là, afin d'évacuer les eaux de pluie. Il a donc fallu réouvrir le sol (avec le manitou tous usages!) alors que nous avions rebouché pour que le chantier paille se déroule sans danger et rechercher le bout du drain laissé en attente.
A peine le travail terminé, un gros orage a fait s'ébouler les bords du trou, ce qui fait que je n'ai pas eu le temps de prendre en photo le drain placé !
En tout cas, on entend l'eau qui coule dans le puisard et en ces temps d'août pluvieux (août heureux ?) c'est plutôt une bonne chose !
Maintenant on laisse le trou béant car il va falloir y placer une citerne pour récupérer l'eau de pluie et on ne l'a pas encore (et on n'est pas d'accord sur la capacité à choisir, 5000 ou 10000 litres ?) pour une autonomie optimale plutôt que maximale...

vendredi 1 août 2008

Action, réflexion...

L'action, c'est la moisson.
La réflexion, c'est au sujet de la suite des travaux: par où commencer ? En quel matériau construire les murs intérieurs ? Torchis ? Avec ou sans soubassement de briques ? Ou plus simplement en Fermacell ? Certains en terre (torchis ou pisé ?) pour l'inertie et d'autres en Fermacell ?
On cogite, on cogite... On cherche les matériaux... C'est une étape nécessaire pour avancer !