dimanche 25 décembre 2011

L'eau de pluie au robinet

 

















Quand elle n'inonde pas la cave, l'eau de pluie est toujours la bienvenue.
C'est pourquoi nous avions depuis longtemps décidé de l'utiliser dans la maison mais il nous fallait du temps pour étudier et concrétiser ce projet.
CHOSE FAITE !
Depuis quelques jours, elle coule au robinet et la maison est alimentée à 100% en eau de pluie. Hourra !
Pour ceux qui nous prédisaient les pires ennuis gastriques, je peux aujourd'hui affirmer, après 15 jours de recul, que les agapes de fin d'année sont bien plus nocives que l'eau du ciel !

L'installation n'a pas été aussi simple que prévu: solidité des bétons (murs de la cave) à percer, pièces de plomberie défectueuses à remplacer... Sébastien le plombier a eu beaucoup de fil à retordre ! Un savant cocktail d'obstination, de patience et de persévérance est finalement venu à bout des embûches rencontrées...

- 1ère étape: deux cuves béton de 5000 l chacune avaient été enterrées dès la construction en 2009. La capacité de stockage est donc de 10 000 l.


- 2ème étape: pose de la rehausse porte-filtre sur la première cuve. Ce premier filtre comprend une mousse et des sables qui retiennent les plus grosses particules.
- 3ème étape: l'eau est pompée dans la cave à l'aide d'une pompe de gavage immergée (car les cuves sont au même niveau que la cave où se situe l'installation). Elle passe dans deux filtres (à charbon et à sédiments) qui filtrent à 5 microns puis dans un stérilisateur à UV et est ensuite envoyée dans un réservoir tampon de 100 l.
Cette eau alimente toute la maison, eau chaude et eau froide (pas les WC puisque toilettes sèches ! ).
- 4ème étape: sous l'évier, une micro-filtration supplémentaire assure l'eau de boisson (charbons, sédiments, membrane UF).
C'est ensuite le petit robinet de gauche qui distribue l'eau "micro-filtrée" sur l'évier (photo du haut)...Le chantier est encore à découvert car nous avons eu d'autres urgences à gérer mais l'eau au robinet est douce (alors que la région est très calcaire), elle ne sent plus l'eau de Javel et nous sommes bien contents d'avoir concrétisé ce projet.


Reste à tester l'autonomie de notre installation lors de la prochaine sécheresse !

jeudi 24 novembre 2011

Travaux d'été, épisode 3: l'accès par le jardin

L'été, en novembre ?
Et pourquoi pas ?
En fait, vous l'aurez compris, je n'ai pas pris le temps de montrer et raconter le troisième grand chantier de l'été, qui s'est poursuivi jusqu'en octobre, c'est à dire la confection de confortables allées pour inviter à traverser le jardin pour arriver à la maison.
Un petit rappel au préalable: la maison est implantée au fond d'un terrain et en biais par rapport à ce terrain déjà biscornu...
Il s'agissait donc d'inviter le visiteur piéton (car l'automobiliste a la fâcheuse tendance à entrer jusque dans la cuisine avec sa voiture...) à prendre le chemin de traverse plutôt que la voie cailloutée des véhicules. Une image s'impose (cliquer dessus pour agrandir ):
Il me fallait donc des allées attrayantes et confortables. Après de longues cogitations et essais (l'hiver sert à ça entre autres), les ficelles bleues placées sur le terrain furent remplacées par un chemin sur la terre décapée. Une bande de géotextile au fond puis remplissage avec du bois broyé acheté chez un agriculteur voisin, et hop, voilà de jolies allées !
... et bien non, pas si facile ! Il fallait aussi placer les bordures...
Une escape en Belgique au printemps m'avait fait découvrir en jardinerie des rouleaux d'"ECOLAT" vendus à l'origine pour réaliser des bordures de bassin; le matériau (difficile d'en connaitre exactement la composition car c'est un recyclage de...?) flexible et de grande longueur (rouleaux de 25 ml sur une hauteur de 14 ou 20 cm) semblait parfait pour mes longues allées et pour un coût équivalent à des bordures béton (soit environ 2€/ml).

N'en ayant ramené qu'un rouleau, pour essayer, et n'en ayant pas trouvé autour de chez moi, j'ai dû commander les autres et les faire livrer, ceci étant toujours moins onéreux qu'un aller-retour en Belgique ...
Et c'est mon gentil facteur qui s'est coltiné l'encombrant et très lourd colis !
Il ne restait plus qu'à s'y mettre...

1ère étape, le décapage: la fraise de Mr Gaucherelle en mai plus l'énergie d'Alice en septembre nous ont permis de creuser suffisamment afin d'enterrer les futures allées;

2ème étape: pose du géotextile (en négociant les virages et les carrefours) selon 2 méthodes: à l'extérieur des bordures pour la première allée, à l'intérieur pour la deuxième (plus rapide !).
3ème étape: le remplissage,sur environ 10 cm d'épaisseur; partie de plaisir à côté du reste !!! Je ne sais pas d'où était issu le bois qui a été broyé mais nous avons trouvé de drôles de larves dedans; quelqu'un connaitrait-il cette bébête ?



Restait à ajouter quelques dalles d'ardoise en "pas japonais" sur la pelouse pour relier les allées bois à l'entrée de la maisonpour profiter du jardin qui explosait de formes et de couleurs !

Que ce soit en automne, ou bientôt en hiver, ces allées permettent une promenade au sec - même si on trouve toujours une herbe par-ci par-là à arracher en mettant les pieds dans la plate-bande) et qui sait les visiteurs piétons prendront-ils l'habitude de l'emprunter ?

mardi 4 octobre 2011

une visite, porte-bonheur ?


S'est il égaré ?
A t-il trouvé la maison attractive ?
Toujours est-il qu'un beau matin, Monsieur l'écureuil s'est perché au faitage sans en bouger jusqu'au soir...
Sans doute les habitants étaient-ils trop remuants à son goût !

mardi 30 août 2011

Travaux d'été, épisode 2: la peinture...à l'huile

Au menu de cet été, les peintures extérieures.
Le plus difficile, c'est de trouver une période chaude et sans pluie car la peinture à l'huile, même si ce n'est pas si difficile, c'est très long à sécher et sur un entourage de porte, je ne vous explique pas le nombre de gestes catastrophiques en perspective !

Donc des précautions s'imposent:Alice nous prête ses bras pendant quelques jours et ça a bien avancé grâce à son aide !
Dans l'ordre des opérations à effectuer:
LE PONÇAGE: (la petite ponceuse d'angle à batterie a bien travaillé !)

LE BALAYAGE:
L'HUILAGE DES APPUIS :
Je voulais huiler les appuis (en chêne) en premier pour qu'ils soient protégés vis à vis des gouttes de peinture qui pourraient tomber dessus lors de la phase suivante. On voit que l'huile a bien fusé sur les montant verticaux. Il vaut mieux ça que l'inverse (la peinture rouge qui fuserait sur les appuis...)
Quant tout est prêt et nettoyé, on passe à l'application de la peinture fabriqué précédemment (cocktail de pigment écrasé dans l'huile de lin (cuite, berk ça pue, il y a 2 ans) et de quelques gouttes de siccatif). Je suis la recette de "La Marchande de Couleurs" mais je n'ai pas d'indications précises sur le rapport pigment/huile et celle que j'ai faite l'an dernier poudre un peu. Pas assez d'huile je pense, et en plus elle avait été appliquée en octobre, par temps trop froid... Je dois perfectionner ma recette ! ... A moins que quelqu'un sur cette toile n'ait de judicieux conseils à me donner ?

Voilà l' AVANT :
PENDANT:
APRÈS :
Ça nous plait beaucoup !
Et pour le repos, le banc y est passé aussi (admirez la pose ! ):

vendredi 19 août 2011

Notre nouvelle série: travaux d'été - Episode 1: un petit coin de bonheur

En travaux depuis quelques semaines(voire quelques mois), ce petit coin à l'étage avait été abandonné en attente ... de temps pour s'en occuper.
Comme il est plus rapide de terminer une pièce de 1 m2 (environ) qu'une pièce de 15 m2, le projet champêtre fut assez rapidement finalisé; il faut dire qu'il avait eu le temps de mûrir !
Toilettes sèches itinérantes achetées au tout début du chantier (puis remisées car le trône avait pris sa place en bas), quelques "branches" de liège greffées à un "tronc" de douglas, des cartes postales et images diverses découpées et nous voilà transporté pour un moment au pied de mon arbre ...

lundi 1 août 2011

Un an après...

Jour pour jour, voici un an que nous avons emménagé !

Les bilans énergétiques, thermiques... sont difficiles à faire car, dans l'urgence de la situation l'an dernier, nous avons tout simplement oublié de relever les compteurs (sous-compteurs de la ferme en fait) !
Nous pouvons seulement exprimer notre ressenti vis à vis du fonctionnement thermique: le confort d'une température régulière pendant l'hiver (malgré les accidents climatiques, neige...), notre petit poêle n'ayant guère été sollicité, la faible consommation de granulés (à préciser aussi pour les 12 mois à venir car la précédente livraison avait en autre servi à faire sécher la dalle) aidée par un printemps ensoleillé pendant lequel la "serre solaire" a parfaitement joué son rôle de chaudière, la très bonne tenue pendant l'épisode caniculaire de juin (jusqu'à 38°C) ou la température à l'étage a culminé à 26°C grâce aux 30 cm de ouate de cellulose et de laine de lin...

Du point de vue humain, nous nous sommes approprié la maison, nous y avons maintenant nos repères et un petit bout d'histoire déjà... Plus envie de faire marche arrière, alors que j'avais un très gros pincement au cœur l'an dernier à la même date en "abandonnant" la maison précédente !

On peut parler aussi de ce qui reste à faire: l'aménagement de l'étage n'est pas terminé; il reste des finitions et chacun sait que c'est très long à faire (surtout quand on a déjà une bonne dose de travail dans le compteur ! ); l'étanchéité à l'air doit être améliorée, ne serait-ce qu'en comblant les fissures entre bois et terre (pas la peine de faire de test d'étanchéité pour l'instant !)
Nous n'avons pas encore mis en œuvre le projet de filtration de l'eau de pluie mais les devis sont établis; avant l'automne, il faut terminer au moins une couche de peinture (à l'huile) sur tous les tableaux de fenêtre et, (ça, c'est pour le plaisir) maçonner le bassin devant la serre; un garage sur le côté, ce n'est pas très urgent...
De son côté, le jardin prend forme et j'avoue que j'y passe du temps, c'est mon péché mignon !
Il y manque quelques éléments hauts et seul le temps y remédiera, qu'il s'agisse d'arbustes ou de construction (murets de terre et/ou de silex...). De nombreuses boutures (toutes celles de rosiers ! ) n'ont pas survécu à la sécheresse et il faudra recommencer mais les annuelles occupent déjà bien l'espace.

Quant à la petite éolienne, c'est encore pour plus tard...!

dimanche 15 mai 2011

Finition des abords

Après la gadoue, les morceaux de palette ou de moquette, les silex, le temps est venu de fignoler les abords de la maison pour circuler aisément et au sec ... remarque superflue en ce moment mais on ne sait jamais, la pluie pourrait revenir un jour...Nous nous sommes fait aider pour décaper et surtout niveler le tour de la maison, travail difficile tant la terre est dure et compactée.
Mercredi, grande journée passée à étaler et damer le tout-venant. En comptant non seulement le tour de la maison mais aussi le "parking" devant la remise et les chemins d'accès, à la ferme et à la rue, nous avons 270 m2 à travailler. Nous ne sommes donc pas trop de trois, donc 6 bras plus quelques chevaux motorisés pour le damage...
Ce dimanche, place aux finitions: il s'agit de tout recouvrir de silex concassé. C'est moins pénible et cette fois nous sommes beaucoup plus nombreux et une bonne heure de travail suffit à la tache.Les filles, et il y en a pas mal chez les Ortegat, s'y sont toutes mises avec ardeur et ça a bien contribué au rapide avancement du travail. Bravo à Alice, Camille, Lise et Lucile !Bon, soyons sport, Jean-Luc et Etienne n'ont pas laissé leur part ... au chien, bien trop rhumatisant pour nous être d'une quelconque aide ...
Nous ne pouvons que remercier cette fine équipe grâce à laquelle nous voilà bien entourés !

dimanche 8 mai 2011

La paille dans tous ses états


Décidément, la paille qui nous héberge aujourd'hui est aussi un matériau qui se prête à de nombreux autres usages que la nourriture ou le couchage des animaux...
Avec une amie, j'ai eu l'occasion de passer 2 jours à l'Atelier végétal de Joëlle Bourrat, vannière à Villaines les Rochers (37) pour apprendre la vannerie de paille : porte-bonheur des moissons, couronne porte-bonheur, décoration de Noël ou de Päques ...Depuis longtemps, la paille est une source d'inspiration dans de très nombreux pays. Les ouvrages consultés sur place donnent une idée de la richesse de l'inspiration et des savoir-faire:Un accueil chaleureux, des stagiaires sympathiques dans une région où la douceur de vivre n'est pas un vain mot, tout était réuni pour que ce stage soit une réussite.Dommage que l'année, bien séchante, ne soit pas très favorable à la pousse de la paille; on risque d'avoir du mal à trouver de longs brins à tresser ...

mardi 29 mars 2011

La vie en douce

Offert à Jean-Luc pour ses 50 ans, le hamac a attendu 2 ans au sec avant de trouver sa place; on croirait que le charpentier a calculé l'écartement des poteaux juste pour lui !
Nous l'avons essayé -et adopté- chacun à notre tour :Il est vrai que nous venions de passer l'après-midi à placer des grès le long du futur chemin et méritions le repos !Bon, Vincent, lui, est juste arrivé au bon moment...