Enduits, troisième phase !

Encore un samedi effervescent !
Jérôme est arrivé pour la phase enduit de finition; il y a beaucoup de préparation à faire avant la couche finale: les coins pas faits lors de la phase précédente (l'automne dernier) en bas des murs ou en haut:



De drôles de bébêtes sortent des bas de murs quand on asperge:
C'est grave docteur ???

Jean-Luc s'affaire pour intégrer quelques prises électriques, me prépare le lattage pour un nouveau mur en torchis dans la serre et monte de nouvelles cloisons: la douche et les toilettes de la buanderie:






Ça commence à prendre tournure...

Et puis, et puis, les essais de couleur ! Nous avons préparé 4 mélanges différents pour tester la couleur des sables avec toujours le même dosage: 1 volume de chaux aérienne pour 4 volumes de sable.
1) 4 vol de sable de rivière ( 0-2 mm)
2) 3 vol de sable de rivière pour 1 vol de sable "à lapin"
3) 2 vol de sable de rivière pour 2 vol de sable "à lapin"
4) 1 vol de sable de rivière pour 3 vol de sable "à lapin"

Demain, une fois l'enduit sec, on se rendra mieux compte, mais j'ai déjà ma préférence...

Cette semaine, le couvreur avait également placé un zinc pour que l'on puisse terminer le bardage sur la façade est; le reste d'enduit y a trouvé sa place: il y a toujours quelque chose à boucher !

Carrelage, 1ère phase

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Cette semaine, le carreleur s'est mis à l'ouvrage, en commençant par la buanderie. C'est un grès émaillé gris, très résistant (aux cailloux que nous transportons sous nos chaussures) qui a été choisi pour cette pièce; ces pièces plutôt, car dès que les carreaux seront posés, on pourra monter les cloisons des toilettes et de la douche et organiser ce lieu à la fois cellier, toilettes, douche, atelier et buanderie...
J'aurais aimé poser le même carrelage dans toute la maison mais il semble que celui-ci, du fait de sa faible épaisseur et de sa vitrification, ne présente pas les qualités requises de perméabilité et surtout d'inertie thermique. C'est donc un carrelage traditionnel en terre cuite qui ornera le sol du reste du rez-de-chaussée...

On a fait également une modification de la pente de la gouttière à gauche de la maison pour la faire s'écouler dans le même regard (encore inexistant) que la gouttière de la serre qui vient d'être posée.

Un an après, jour pour jour...

Et oui, il y a tout juste un an, nous posions le premier ballot de paille !
Début d'une quinzaine très animée, grâce à tous les compagnons d'aventure de ce chantier participatif qui se déroula dans la bonne humeur... et sous le soleil.

Nous remercions encore une fois très sincèrement tous ceux qui ont ainsi permis, de près ou de loin, pour une journée ou pour deux semaines, la mise en route de ce rêve de maison écologique.

Deux bonheurs pour le prix d'un !

Ce matin, premier bonheur, un coup de fil m'annonce qu'un monsieur d'Auchy la Montagne (à 10 km) a les 14 carreaux qui me manquent pour terminer le "tapis" de la serre solaire ( il en a bien plus en fait, 3 types différents de trois pièces démontées, si quelqu'un d'autre est intéressé...). La veille au soir, sans grand espoir, j'avais passé une annonce sur le site "le bon coin" avec ma demande et une photo; douze heures après, un appel ! Sitôt dit, sitôt fait; je file à Auchy et l'affaire est faite ! Les carreaux sont nettoyés, Lionel va pouvoir les coller puisqu'il n'a pas encore coulé le tour... Rien à démonter...
Vive Internet !

Le deuxième bonheur, c'est une odeur... Difficile à traduire en image mais je peux vous faire imaginer: un parfum à la fois fruité et suave, avec en prime le bourdonnement des insectes, un ronronnement de plaisir presque... C'est le tilleul qui est en fleur et c'est le jour-J pour la cueillette: les fleurs ne sont ni trop ouvertes ni pas assez, pile-poil ! Il y a tout juste un an, sous ce tilleul où nous prenions nos repas lors du chantier-paille, il y avait les partisans du tilleul et les partisans de la pomme, autrement dit tisane ou calva ! Les soirées ont parfois été bien arrosées...

Ce tilleul sera certainement ce qui nous manquera le plus lorsque nous déménagerons; au moins centenaire si ce n'est plus, il est difficilement déplaçable ! Essayez d'imaginer sa taille avec l'échelle que donne la voiture à côté ! Il ne rentre même pas entier sur une photo...
Certes il sème plein de bébés tout partout et nous en planterons un à la nouvelle maison mais comme le dit un voisin bien inspiré: "pour faire un tilleul centenaire, il faut au moins 10 ans !"

Un mur vivant !

Impressionnant ! Du torchis sortent maintenant de jeunes pousses de blé, signe que la paille contenait encore quelques grains ... Ce mur, encore humide, nous donne vraiment une impression très rassurante et très agréable: épais, stable, confortable presque...
A côté de ça, alors que je viens de passer plusieurs jours hors de la maison (Festival et boulot très prenants), j'ai le plaisir de voir en revenant que Lionel a encore bien travaillé: il a posé les carreaux Colozier de Suzanne (encore merci merci ...) dans la serre (il n'en manque plus que 14 ! ) et de ce fait (presque) terminé le tour du "tapis". Pour ce faire, il a fallu couper et casser une partie de la chape précédente (pour ajouter des carreaux): 30 cm sur toute la longueur !
Il a également terminé la chape de la buanderie. Pose du carrelage prévue pour la semaine prochaine...La cloison cuisine-buanderie est posée (ici il y aura four-gaz-hotte-frigo ):

ainsi que les deux portes: celle de l'escalier et celle de la buanderie. Reste à trouver les portes du placard de l'entrée (entre les portes)...

Au sol, on peut deviner un petit cafouillage dans la chape: en fait, le mur de torchis n'étant pas parfaitement aligné avec l'emplacement prévu pour celui de la cuisine (je souligne "parfaitement" car à mes yeux ça paraissait convenir !), il a fallu modifier les biais et créer un petit décrochement à la porte de la buanderie. Je l'écris car dans quelques jours, quand ce sera carrelé, on n'y pensera plus mais qu'est-ce qu'on s'est cassé la tête avant de prendre cette décision !
Une idée de dernière minute de J-Paul: laisser une imposte au dessus des portes, pour encore plus de lumière. On y réfléchit...

Le torchis de la remise n'a pas beaucoup avancé mais par contre il sèche très vite (au soleil l'après-midi) en laissant apparaitre le squelette de bois...

De la chance comme ça, c'est louche !

Il nous manquait 22 carreaux du listel, et voici pas que Suzanne m'annonce qu'elle en a dans son bâtiment ! Comme quoi ça sert de causer et d'ouvrir ses portes !
Non seulement elle a les 22 listels manquants mais elle a également de quoi terminer la frise plus un deuxième tour de listel (autrement dit de quoi terminer le dessin du "tapis")....
... sauf 15 listels comme celui-ci !!!!!!!!!Aurai-je encore un peu de chance pour dénicher ces derniers carreaux avant la pose ?

N, i, ni, torchis fini !

Bon, c'est vrai, il reste le côté de la serre et la remise... mais ce n'est rien à côté de ce beau morceau !

Rencontres en pâture

Malgré ( ou grâce à ? ) la grisaille annoncée, c'est à une belle après-midi de rencontres que nous avons eu droit à l'initiative de l'association "Culture en pâture".
Sur le thème "Verdure en pâture", les visiteurs ont pu découvrir différents stands présentant les produits locaux(avec "Alice au Pays de Bray"), les plantes et leur utilisation au quotidien, les toilettes sèches (par "Culture en pâture"), la fabrication d'un mur végétal et le tressage d'osier (Jardiniers de Beauvais)...
La pâture avait été fauchée et les vaches enlevées (mais elles avaient laissé quelques souvenirs porte-bonheur !). La visite de la maison a encore été l'occasion de belles rencontres. Le mur de torchis (presque terminé) a fourni beaucoup de sujets de discussion (rôle de la terre, fabrication du torchis...). Nous avions préparé un chantier de pose de torchis sur la remise pour les amateurs.
En fin d'après midi, nous avons accueilli avec grand plaisir les tartines (pain- tome au foin- tomates) du Four Banal cuites dans le four portatif, arrosées de cidre et dégustées au soleil couchant ! Et cerise sur le gâteau, Camille avait encore fait des prouesses pour nous cueillir le dessert:

Portes ouvertes

Pendant ces portes ouvertes, nous proposerons un petit chantier de pose de torchis sur la remise, pour se faire la main et patouiller un peu !

Le torchis, une affaire de filles !

Certes, c'est Jean-Luc qui a préparé le lattage.

Mais c'est rien que des filles, avec nos petits bras musclés, qui avons manipulé 1 T 800 (approximativement !) de torchis pour monter ce mur entre la salle et le bureau-chambre !
Le torchis a été acheté tout fait à la briqueterie Dewulf à Beauvais: en vrac, prêt à être posé, le m3 (soit 1 T 800) coûte 124 euros. On n'a pas le temps de tout faire nous même...
Et bien il faut les remuer ces 1800 kg !

Bon, au début, il y a bien un ou deux garçons pour montrer qu'ils savent faire...

Laurent et Orion

Alice et Orion

Céline, très concentrée

Mère et fille

Bagnard(es) aux travaux forcés !

Lise a trouvé une crotte de lapin !

Lucile témoigne: j'y étais !

Avec persévérance et bonne humeur, ce petit mur se monte. Fin du deuxième jour, les 4/5 sont atteints:

La récompense se trouve juste à côté de la maison:


Après l'effort, le réconfort !

Dimanche, Jean-Philippe y avait même improvisé un terrain de volley ! Ça promet du bon temps !