mercredi 27 juillet 2016

On charge la bête...


Ce soir, comme la moisson se fait attendre (faute de soleil, l'air -et donc le grain- est trop humide) nous avons le temps de poser le drain et le substrat sur le toit du garage.

Première opération: découper les bandes de drain pour recouvrir l'EPDM. Ce drain est composé d'une couche de fibres synthétiques formant un fin réseau  drainant entre deux couches de type "géo-textile" très épais pour éviter le percement par les racines. Deux fonctions: protéger l'EPDM du poinçonnement par les billes de pouzzolane que nous épandrons dessus et drainer l'eau de pluie qui va s’infiltrer vers l'écoulement de la gouttière.
Pas difficile à faire mais une question: faut-il prévoir un relevé sur les bordures ? Par précaution, nous découpons 10 cm sur les quatre côtés, en espérant qu'il restera assez de drain pour la remise.

Deuxième opération: épandre le substrat. Comme nous n'avons pas beaucoup de pente ... et des acrotères assez hauts, nous tentons de ruser un peu en épendant d'abord de la pouzzolane sur le bord supérieur pour rehausser un peu la pente.
Ensuite, 8-10 cm de mélange 50/50 terre-pouzzolane étalés au râteau.

En 1 heure de temps c'est fait. Demain on arrose pour faire lever les petites graines qui s'y trouvent et on n'a plus qu'à attendre l'automne !
 

samedi 23 juillet 2016

Etanchéité de la toiture du garage

 
Nos chats explorent... tant qu'il peuvent grimper à l'échelle !

La probabilité pour que deux erreurs consécutives s'annulent est infinitésimalement petite... et pourtant nous avons eu cette chance !
Erreur de coupe du fournisseur et erreur de mesurage de la surface, ça aurait pu être insurmontable ...

Au final, pas un cm de rab (il en aurait même fallu 3-4 en plus ) donc pas besoin d'ajouter une bande-rustine; les couvertines que nous poserons à l'automne devraient venir remédier à ce petit "blanc". Par contre, beaucoup de soucis, de temps de réflexion et d'essais avant la pose définitive et le collage, d'angoisses aussi car on s'y était mal pris: surtout, ne pas coller les acrotères au départ, on nous l'avait bien dit dans la vidéo !
Le matériel: colles, ciseaux, nettoyant......
Bon, c'est fait, on est content ! Le toit est bâché, imperméabilisé (l'air de rien, l'OSB en toiture s'abime vite quand il est mouillé et on est en Picardie, ne l'oublions pas...). Ça s'arrose !

Yapuca... placer le film drainant (facile !) puis le substrat de culture au godet (trop facile !). On arrosera un peu pour faire lever les indésirables et on attendra l'automne pour mettre en place les micro-boutures qui attendent à l'ombre.

Youpi !
... J'oubliais: il nous faut faire la même chose sur la remise maintenant, mais sans EPDM puisque la toiture, beaucoup plus pentue, est revêtue de bac-acier. Nouvelle aventure en vue !

mardi 19 juillet 2016

On se protège (enfin !) du soleil ...


Et oui, enfin le soleil ! Mais trop c'est trop !
J'avais préparé cet hiver des tringles et des rideaux à poser en automne, pour éviter la surchauffe dans la serre du fait des rayons rasant en fin de saison. Posés ce matin, ils vont limiter la chaleur, du moins on l'espère, car 36 degrés d'un coup, on n'est pas habitués. On a beau tout fermer, la température monte dès qu'un rayon de soleil a l'opportunité de cogner quelque part !

Et voila le résultat:

Efficace ? On verra...

dimanche 3 juillet 2016

Garage:fignolages du dimanche


Ce n'est pas tout d'avoir fait venir le charpentier, trop facile !
Maintenant il faut se mettre à quatre pattes pour terminer le boulot: pour les deux poteaux qui sont encore dans le vide, et afin de pouvoir enlever les étais de soutien, nous devons faire des socles en béton de 30x30 sur 40cm de profondeur. Jean-Luc s'y colle avec facilité pour le premier: un trou, un coffrage et c'est prêt à remplir...

Pour le second ce n'est pas la même affaire car le pied tombe pile au dessus d'un poteau béton protégeant l'ancien tuyau d'évacuation des eaux usées vers le bassin de phyto-épuration, lequel tuyau je veux conserver pour une future alimentation en eau de la future serre... Donc, pas possible de creuser.

J-Luc utilise tubes et plaques métalliques pour poser le pilier bois sur le poteau enterré. Ruser, c'est son fort, et juste avant l'heure du match (France-Islande ce soir) l'affaire est dans le sac !
 De mon côté, je ne me tourne pas les pouces: ma nièce m'ayant retrouvé des plaques alvéolées, je prépare des boutures de sédum acre et autres plantules. Mon idée est de cultiver ces mini-mottes et de ne les mettre en place qu'à l'automne: le substrat que nous allons déverser sur le toit  (nous allons mélanger le reste de pouzzolane du chantier et de la terre végétale loin d'être stérile) aura le temps de faire sortir ses plantes indésirables (c'est le principe du "faux semis"). Par ailleurs, les plantules seront mieux développées et la météo d'automne sera plus propice à la reprise.
Quoique vu le froid et l'humidité qui règnent encore en ce début juillet, je ne sais pas si c'est très utile !
 150 plants par plaque, en plus de toutes les cagettes d'autres espèces que j'ai déjà préparé depuis 2 ans, ça devrait suffire pour planter densément.
 


Et puis j'ai derrière la tête le vieux projet de végétaliser aussi, mais de manière plus sauvage (sans EPDM.....) le toit de la remise-poulailler, pour le confort de mes petites bêtes mais aussi et surtout pour le plaisir de voir les plantes (ce qui sera difficile pour le garage).
A suivre donc ....