mardi 27 octobre 2009

Un peu de béton pour changer ?


Aller non, c'était juste pour rire !
Il est vrai tout de même que l'enduit de terre gris a vraiment la couleur d'un beau béton de ciment !
Les murs du nouveau bureau chez Dewulf sont un catalogue de tous les produits: intéressant pour choisir. J'avais le choix entre vert, rose, gris et "terre" (celui de droite). :J'ai donc choisi le gris (qui parait même bleuté sur la photo); Jean-Luc étant totalement daltonien, il me laisse le soin de choisir !

J'attendais donc les vacances avec impatience pour pouvoir travailler ce mélange argile-sable-paillettes de lin sur les murs intérieurs en terre. Très souple, facile à reprendre après une nuit d'interruption, rien à reprocher pour l'instant. J'attends le séchage pour mieux me rendre compte de la couleur. Comme cet essai a été fait dans une pièce sombre (une seule petite fenêtre au nord) je pense que je vais appliquer très vite un lait de chaux pour éclaircir le mur. On m'a dit chez Dewulf qu'il valait mieux ne pas mélanger la chaux à l'enduit car ça risquait de nuire à l'accroche sur la terre (pas préparée pour ça, pas de trous...) et de devenir friable... Je vais donc l'apporter en badigeon.

1ère étape: mouiller: 2 fois 6 litres sur 12 m2 à 12 h d'intervalle
2ème étape: l'enduisage: taloche, truelle, persévérance...
Fin de la première journée... ou plutôt 3 heures après:
Le lendemain, la reprise ne se voit quasiment pas:
La finition a été faite... avec divers moyens mais ce que j'ai le mieux maitrisé, c'est un jeu d'outils en plastique souple: petit platoir et triangle. Un petit coup d'éponge le lendemain fait apparaitre les paillettes (photo du haut); c'est une variante au lissé-lustré que j'aime bien mais il fallait faire un raccord et à l'éponge c'est plus facile d'effacer les traces...

dimanche 18 octobre 2009

Enduits extérieurs...


Vue d'ensemble par la face nord
Oserai-je ajouter "fin" au titre ?
Je crois pourtant que ce week-end, c'était bel et bien le dernier épisode de l'opération enduits.

L'est et le nord
Les façades est, nord et la terrasse ouest sont recouverts de ce bel enduit crémeux, le même qu'à l'intérieur (1 part de chaux aérienne pour 3,5 parts de sable de rivière).
La fine équipe composée de Jérôme, Stéphane et Céline a réussi à enduire ces 70 m2 (environ) en moins de 2 jours ; chapeau !De notre côté, nous montons un nouveau mur en pisé pour fermer la serre; la terre, argileuse, est humide et très meuble et on ne peut pas monter beaucoup à la fois. J'ai inséré un rang de silex tous les 20 cm pour voir et pour le plaisir; Pas mal de week-ends de boulot en perspective !
En attendant, on rêve en imaginant les heures que nous passerons sur cette terrasse dans quelques ... semaines !

samedi 10 octobre 2009

Isolation: c'est parti !

Nous nous sommes décidés, nous avons commandé la laine de lin et mis en route le chantier "isolation de toiture".
Après avoir recherché des infos et comparé différents types d'isolants, nous nous sommes décidés à continuer avec la laine de lin: les performances sont sensiblement égales d'un produit à l'autre mais la proximité géographique de la linière nous fait économiser des frais de transport... même si actuellement la fibre est encore travaillée en Anjou, région chère à mon cœur, alors...
Nous posons en tout 30 cm, en 2 couches croisées.
L'une, semi-rigide, de 18 cm d'épaisseur, tient sur les rails grâce à des encoches faites à la disqueuse. On en place un panneau sur deux ce qui permet de dérouler derrière la deuxième couche, souple celle-ci, de 12 cm d'épaisseur.
Compte-tenu de la grande portée des rails, il a fallu trouver un système pour rigidifier la structure et c'est un rail transversal (vertical) qui joue ce rôle.

Certes ça fait beaucoup de métal !
Au plafond, les suspentes attendent sagement leur tour...

Pour la partie horizontale du plafond, la solution la plus simple est aussi basée sur le lin: de la paillette sur 10 cm d'épaisseur, ce qui nous mettra au ras des solivettes, puis 2 x 10 cm de laine de lin entre les solivettes.
Là il nous faut commander une largeur spéciale car l'écartement n'est que 40 cm et la laine de lin n'est pas facile du tout à découper. Nous aurions pu tout isoler en paillettes mais se pose la question de la durabilité de ce matériau brut et son comportement à l'éventuelle condensation sous toiture qui pourrait engendrer un développement de moisissures. Nous ne voulons pas prendre trop de risques... Naturlin travaille actuellement à l'enrobage de ces paillettes avec un produit naturellement fongicide mais ce nouvel isolant ne sera sur le marché qu'au printemps 2010 et nous ne pouvons pas attendre !

Le week-end dernier, nous avons également mis en route le deuxième mur de pisé; c'est le travail du dimanche donc on continue demain... C'est assez fatiguant à faire donc on n'avance pas vite... mais on avance !

Je termine en envoyant toutes mes salutations aux visiteurs de ce blog, d'ici et d'ailleurs ! Je suis toujours extrêmement surprise de découvrir qu'une connexion a été établie depuis les États-Unis, le Canada, l'Autriche ou le Maroc... C'est fascinant ! Je voyage moi-même beaucoup au travers des blogs que je consulte mais ça m'épate toujours...
Un petit mot enfin pour les personnes qui nous postent un commentaire ou une question de temps à autre: si vous ne nous laissez pas d'adresse, impossible de vous répondre directement (n'est-ce-pas Christel ?); c'est dommage ! Pensez-y !

Salut et bel automne à tous !

samedi 3 octobre 2009

2 couches d'huile dure plus tard...

Ça y est, les carreaux sont huilés ! Patiemment, avec un petit rouleau, les dix litres y sont quasiment passés.
J'ai même fait un test cet après-midi: l'eau renversée sur le sol n'avait pas bougé d'un poil une heure plus tard ! Aucune absorption... C'est impressionnant !
Ce que je ne sais pas encore c'est quelle sera la finition sur ce sol: une cire ? rien ?
Nous avons bien le temps d'y penser, d'autant plus que la phase salissures de chantier n'est pas encore terminée...

Nous nous attaquons maintenant à l'isolation de l'étage. De nombreux problèmes techniques se posent encore et nos choix ne sont pas arrêtés définitivement. La nécessité de poser des suspentes pour le plafond (car les solivettes sont à plus de 2,70 m de haut) rendent difficile la pose de laine de lin, impossible à percer à chaque suspente (finalement la laine de verre ça avait du bon ! ). De plus, les solivettes sont espacées de 40 cm ce qui ne correspond à aucun standard d'isolant. La ouate de cellulose en vrac aurait pu convenir mais les expériences des uns et des autres vues sur le net et la difficulté à la décompacter correctement (le lieu n'est guère accessible) nous font renoncer.

Donc, nous allons très certainement faire à nouveau appel aux paillettes de lin en vrac (ou anas) mais comme il s'agit d'un endroit tampon entre intérieur chauffé et extérieur froid, la condensation est possible et donc les risques de développement de champignons.
Il faudrait attendre le printemps 2010 que Naturlin ait fait homologuer sa paillette enrobée-traitée-bio mais il nous faut fermer avant.

Nous réfléchissons aux alternatives possibles...