lundi 28 septembre 2009

Galères...et satisfaction !

Voilà deux week-end passés à poncer et nous sommes bien contents d'avoir terminé !
C'est un travail harassant, autant à conduire l'engin qu'à nettoyer la barbotine de terre après...
Nos dos s'en souviennent !La décision de poncer avait été prise, bien avant la pose, pour des raisons de rendu esthétique: aspect lisse et plan et réapparition des nodules blancs dans les carreaux. Après la pose du carrelage, du fait de la très grande irrégularité de la surface (les carreaux étaient très déformés) et surtout des nombreuses aspérités qui rendaient le nettoyage quasi impossible, le ponçage se justifiait enore plus.
Malheureusement, l'entreprise de location de matériel ne nous a pas conseillé le bon outil dès le début et nous nous sommes esquintés le premier week-end avec la meule bakélite pour un résultat non seulement insuffisant mais surtout catastrophique: encore pire qu'avant ! Moche, moche, moche !
C'est dire si nous étions déçus ... et inquiets ! D'autant plus que la location à la journée n'est pas donnée ( 78 euros + le disque à 40 euros).
Rebelote ce week-end: Jean-Luc part à Beauvais dès 7 h30 et le chantier démarre à 8 h mais cette fois avec un disque diamant (170 euros/jour...) d'une efficacité redoutable; deux passes suivies d'un dernier passage avec la meule bakélite pour affiner et lisser, nettoyage à la raclette puis à grande eau pour laisser apparaitre, enfin, une terre chamarrée, ponctuée de grains blanc appelés "nougats": joli ! (enfin, à mon goût, car d'autres préfèrent garder la surface bosselée à l'aspect "rustique")Grâce à l'énergique coup de main de Céline qui maitrise le balai espagnol comme personne, l'opération s'est terminée hier sur le coup de 19 h avec une grosse faim et un gros coup de barre... mais nous étions heureux du résultat !
Mercredi je repasse l'huile dure et je prend des photos du carrelage sec !
Un petit bouquet, un café et un rayon de soleil et ça fait maison habitée !

vendredi 18 septembre 2009

Un article passionnant !

Vu sur le blog de nos amis des Vosges, grâce à l'association EMPREINTE, un article épatant tiré de la gazette "La science et la vie " écrit en 1921 sur la maison Feuillette, première maison de paille en France: passionnant, édifiant, innovant ... et tombé dans l'oubli pendant des décennies !
Pour lire, cliquer ici:
http://www.habitat-ecologique.org/doc/La_Science_et_la_Vie_56.pdf

Merci à Empreinte et à Anne de nous rafraichir la mémoire (façon de parler !) !

mercredi 16 septembre 2009

Heures sup du mercredi

Aujourd'hui fut un grand jour: celui de la trois centième (et dernière) brique de terre crue !
300 briques de plus de 5 kg (une fois sèches) pour rehausser et terminer le mur de la serre solaire soit 1,5 T de briques sèches mais au moins le double de terre humide manipulée et moulée. J'ose le dire, ce fut un plaisir. Si je n'avais pas été interrompue par mes obligations professionnelles, je les aurais faites plus rapidement mais ...
J'en ai quand même profité pour faire une démonstration à deux petits spectateurs très attentifs qui ont vécu ce moment inoubliable du démoulage de la dernière et ont gravé son numéro dans l'argile. Instit même le mercredi !
Merci Timothée et Clément !

mardi 15 septembre 2009

Pour la pluie qui ne vient pas

Deux cuves de 5000 l chacune sont arrivées !
Le trou qui était resté béant à l'arrière de la maison va enfin pouvoir être rebouché et ça tombe bien car fin septembre nous devrions attaquer la dernière phase des enduits extérieurs...

Après bien des palabres, nous sommes tombés d'accord sur la capacité de 10 000 l de stockage: j'en veux le plus possible et Jean-Luc pense toujours qu'il y en a trop ! Bien sur, la pluviométrie dans notre région est assez régulière (bien que cette fin d'été soit particulièrement sèche): 660 mm d'eau/an (soit 660 l/m2). Les amis belges nous conseillaient tous au moins 15 000 litres mais l'utilisation de toilettes sèches permet de minorer d'environ 30% la consommation d'eau.
Dans un livre (dont je n'ai malheureusement pas gardé les références) j'ai pu trouver une formule de calcul permettant d'évaluer la capacité C de la cuve en fonction de la pluviométrie annuelle P, de la surface S de captage (le toit) et du besoin annuel en eau B de la famille. Accrochez vous !

B= besoin en eau / an (constaté sur factures antérieures mais attention aux enfants qui grandissent !)

V= volume récupérable
V = P (précipitations annuelles en litres/m2)
x S (surface de la toiture en m2 en projection verticale au sol !)
x Cp (coefficient de perte: 0,9 pour des tuiles)

Nous pouvons maintenant évaluer la capacité de la cuve C
C= {(V+B) : 2} x (21 jours d'autonomie:365 j)

C'est moins compliqué à calculer qu'il n'y parait car le clavier ne permet pas d'écrire les fractions (ou bien je ne sais pas le faire...!)
Il faut surtout savoir définir l'autonomie souhaitée et c'est en partie fonction de la régularité des précipitations. Et comme tout se dérègle, on laisse un peu de mou et ça donne 10 000 litres pour nous !
Post-scriptum: ici un site qui explique le calcul du dimensionnement de la réserve d'eau

Passons maintenant de la théorie à la pratique: Pas facile à installer, surtout pour raccorder les deux cuves. Nous pensions au départ installer un système d'auto-siphon par le dessus mais en commandant les cuves on n'y a plus pensé et les cuves ont été percées au fond pour le raccordement avec un joint à triple lèvre... difficile à mettre en place si j'ai bien compris le résumé de la journée...

Une fosse nivelée avec tout-venant puis sable

Mise en place

Les deux cuves côte à côte en attente de scellement des rehausses avant rebouchage.
Jean-Luc doit maintenant étudier les différents raccordements à faire et le positionnement du (des) trop-plein (dans les rehausses).
Pas simple !
Pour finir, je ne peux que recommander le site très très très documenté de l'éco-l'eau: http://ec-eau-logis.over-blog.net/

mercredi 9 septembre 2009

Chantier(s) en cours...

Quelques images, peu de mots faute de temps, pour montrer l'état de chantier dans lequel est la maison:
Faute de combattants, occupés sur d'autres fronts, les murs de terre, l'isolation et autres joyeusetés sont en attente.Seul Lionel répond à l'appel mais en panne de colle, il a laissé en plan la pose de la terre cuite du bureau pour s'occuper du Collozier de la cuisine.
Avec ses défauts, son histoire, celui-ci ne manque pas de charme !