samedi 28 mars 2009

On jardine aussi !


Le week-end dernier également, J-Luc a amené ses gros outils de la ferme pour niveler un peu le terrain. La météo est parfaite, la terre ni trop humide ni trop sèche, c'est juste le bon moment...
Non pas que l'on ait l'intention de jardiner cette année, mais il faut que l'on puisse passer facilement un outil, faucheuse ou girobroyeur, pour tenir propre le "gazon" spontané qui ne va pas manquer d'apparaitre.
Vérification faite, les racines de chiendent bien présentes vont très vite assurer une première couverture végétale et la herse rotative s'est chargée de les bouturer...

A chacun les outils à sa mesure ...

Les vers de terre ne savent plus où donner de la tête !

Zora s'est fait opérer d'un othématome (hématome à l'oreille) et elle n'est pas très à l'aise avec son entonnoir autour de la tête mais elle prend quand même la pose!

Retour au mortier chaux-paille


C'était dimanche dernier. Il nous restait plein de trous à boucher, en haut des murs, des fenêtres, en bas...


Il a fallu retrouver la recette du mortier paille pour boucher sous les appuis de fenêtre, avant de poser le Fermacell:
1 seau de chaux (ici, NHL 5 ) pour 1/2 seau d'eau + paille à saturation
Les appuis (la plupart en hêtre local, les autres en douglas) avaient tellement joué lors de la pose des enduits chaux, du fait de l'humidité, que nous avons pris des précautions cette fois-ci: pose d'une feuille plastique tout autour du bois...

En parlant de Fermacell, je trouve que le collage des plaques n'est pas facile à (bien) faire: la colle qui déborde est très difficile à couper, même si l'on ne laisse pas sécher longtemps, et si elle passe derrière la plaque, elle joue sur son alignement... Il va quand même falloir jouer à l'enduit, pas drôle du tout...

Les trous en haut des fenêtres, en fait derrière le caisson du volet roulant, sont bouchés par de la laine de lin coincée derrière un morceau de poutre en douglas qui restera apparent.



Drôle de laine de lin d'ailleurs, achetée dans un grande surface de bricolage, dans laquelle des morceaux de textile bleu évoquent un mélange de divers composants, pas du tout ce que j'ai pu voir à la linière.

Au bas des murs, au niveau de la brique monomur(12,5 cm de haut), nous avons doublé avec une double couche d'isorel mou (on aurait pu mettre du liège) qui va jouer le rôle d'isolant (rupture de pont thermique) avant de couler la chape du plancher chauffant (mais quand ???)

On attaque de tous les côtés en même temps car il faut cloisonner l'espace pour la pose de cette très attendue chape de plancher chauffant...


On décoffre les premiers 20 cm de mur en pisé. Ca tient !

Ici, le soubassement en briques qui portera le mur en torchis séparant la salle du bureau-chambre des vieux jours.

Sur cette image, on peut voir que J-Luc a fixé le bas de l'escalier sur une traverse de bois reposant elle-même sur deux U de ferraille, en travers de la trémie de la cave (trémie prévue un tout petit peu trop longue ! )

L'habillage du reste du trou sera fait ensuite par la marche pallière à ajouter.

samedi 14 mars 2009

Mise en place de l'escalier


Ça y est ! C'est le grand jour pour l'escalier !
Pas très rassuré, J-Paul attend de voir le résultat de ses calculs... Pourvu que ça passe !

RAPPELS: objectif et résumé des opérations
1- Nous devons monter à l'étage par un escalier qui va être totalement enfermé dans une "cage" faite de montants métalliques et de Fermacell avec une porte vitrée.
2- il ne peut être d'une seule volée car nous nous cognerions dans le toit à l'arrivée. Il faut donc lui-faire faire un demi-tour sur un palier.

3- L'escalier est positionné juste au-dessus de celui qui remonte de la cave (home-made en bois-ferraille) et nous avons donc des contraintes de position et de hauteur (de départ, de passage au dessus de la porte de cave...)
4- Nous avons acheté un escalier standard de 14 marches en chêne qu'il va falloir séparer en 2 volées: l'une de 10 marches et l'autre de 4.
5- J-Luc a fabriqué un palier en soudant des cornières de métal (plus grande rigidité pour une plus faible épaisseur par rapport au bois), palier qui sera fixé par des pattes au solivage et aux cloisons.



L'ossature métallique du palier

en détail

en position
6- La principale difficulté réside dans le fait que nous ne connaissons pas précisément l'épaisseur de tous les matériaux que nous n'avons pas encore ( plancher du palier, matériaux isolants intermédiaires...)

L'erreur est permise tant que l'on s'en rend compte avant de couper !

7- En plus, il faudrait avoir fait ce travail un vendredi 13 pour que toutes les dimensions donnent un multiple exact de 14 marches ! Résultat, il manque 4,5 cm qu'il faudra combler par une marche palière juste au départ de l'escalier, derrière la porte...

Jean-Paul finit le découpage à l'égoïne


Positionnement et calage de la première volée


Positionnement de la deuxième volée de marches


19 heures: YAPUKA tout fixer demain !

Pendant ce temps, je commence à positionner les carreaux Colozier (en grès cérame, fabriqués à Beauvais au début du XXème siécle) achetés l'an dernier, (ceux de la chambre de la Tante Henriette !), pour voir comment les placer au mieux dans la serre. Il me manque un vingtaine de listels pour faire le tour complet du "tapis"; là encore, il va falloir ruser...

samedi 7 mars 2009

Terre et bois (pas de paille !)

Cette semaine, menuiserie au programme: Papy est revenu pour apporter aux ouvertures cette petite touche de finition que sont les baguettes d'entourage.

Il nous restait quelques poteaux en douglas. Nous les avons fait débiter en baguettes de 50 x 15 mm pour tous les tours de fenêtres et de portes, et en planches de divers formats pour d'autres usages...

Côté bardage, elles terminent les tableaux.

Côté chaux, elles serviront de cale à la couche de finition à poser au printemps.

Le douglas, lui, pleure sans bruit: en plusieurs endroits des perles de sève ont traversé la peinture et parfois même ça coule sérieusement ! Quelle est donc la cause de son chagrin ? Etait-il trop jeune ou trop humide ? Je pense (j'espère) qu'un brossage d'été avant la deuxième couche de peinture devrait corriger tout cela...


Pendant que Papy jouait de la scie et de la ponçeuse, Jean-Luc et moi avons (enfin !) démarré les murets intérieurs: soubassement de 2 rangs de briques pour le mur de torchis (juste assez pour que la lisse basse soit au-dessus du niveau du sol) et mur de pisé (ou terre compressée) de 24 cm d'épaisseur pour le stockage d'énergie au fond de la serre solaire.
Bon, ce n'est qu'un essai; la terre est trop humide (environ 25% d'humidité où il n'en faudrait que 12) mais c'est pour me faire plaisir; j'avais hate d'essayer. A défaut de pilon sur compresseur, la dame manuelle a fait son office, en plus des pieds et du marteau pour les petits coins... En haut des murs, là où l'on ne pourra pas damer, nous envisageons de placer des briques de terre crue... que je voudrais fabriquer... si j'en trouve le temps !
La pression du tassement est très importante: les bastaings tenus par des serre-joint de maçon ont montré des signes de faiblesse: écartement au centre et fente à une extrémité !
On a ajouté un serre-joint; au final, ça devrait tenir !

Nous allons devoir stocker de la terre au sec pour pouvoir continuer. Pour l'instant, l'urgent était de monter les séparations entre pièces avant de couler la chape du plancher chauffant.
Lequel plancher chauffant nous pose pas mal de questions: composition (chaux-sable ou anydrite), fixation des tuyaux sur la pouzzolane...
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